Artiste(s) et intervenant(s)

Estelle Barucq, Florence Zongo, Elina Jevanoff

Public(s) concerné(s)

9 détenus participants
, 150 visiteurs de l’exposition sur le festival, 20 détenus visiteurs de l’exposition 
au CNHS

Partenaire(s)

L’oeil du Baobab, 
La compagnie Annibal & ses éléphants, La Maison d’Arrêt des Hauts de Seine

Commanditaire(s)

Le SPIP, 
Le service culturel de la ville de Nanterre / DRAC Île-de-France
+6

En lien le festival des arts de la rue « Parade(s) », les Plastikeuses ont été invité pour la réalisation d’une œuvre, en collaboration avec les compagnies Annibal et ses éléphants et l’Œil du Baobab à installer lors du festival dans un espace extérieur entièrement dédié.
Ce projet évoque la notion de « PEAU ». Elle représente symboliquement à la fois notre identité profonde et notre apparence, elle donne à voir ce que nous sommes et en même temps nous trahi. Elle est protection et nudité. C’est dans ce paradoxe que l’expression « changer de peau » prend tout son sens.
Les plastikeuses ont mené 4 ateliers de création plastiques en parallèle des ateliers d’expression théâtrale et radiophoniques qui se répondent les unes aux autres pour aboutir à une œuvre entière. Les détenus ont été invités à disserter plastiquement et picturalement sur de grandes tentures par des techniques d’impressions en tampons telles des mues géantes.
La série de tentures peintes par les détenus et mises en couture et en forme par les Plastikeuses donnent lieu à une œuvre textile circulant entre les arbres et investissant le jardin de la CGT, lieu entièrement dédié cette installation.